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11 novembre 2009

Saluez le p'tit nouveau

Eh oui! Windows 7 est enfin sorti. Celui qui est sensé libérer tous les utilisateurs de Vista de tous les maux. Même les utilisateurs de Mac avaient hâte que ce nouveau système d’opération sorte, tellement ceux qui sont sur PC avaient la vie dure avec Vista. Voyons voir brièvement ce que les gens de Windows 7 nous ont concoctés.

Au point de vue technique, les exigences techniques sont les mêmes. Windows 7 prends cependant un peu plus de place sur le disque dur et demande un peu plus de mémoire vive que Vista. Étrangement, le nouveau système est plus rapide et plus performant. Cela s’explique sûrement que les ordinateurs d’aujourd’hui sont rendus assez puissants pour pouvoir exécuter sans peine le système d’opération.

Windows 7 apporte son lot de nouvelles fonctions. Faisons un survol rapide de ses nouveautés. D’ailleurs, je tiens à préciser que Windows aime bien copier son rival favori : Apple. Cela ne date pas d’hier et ils n’étaient pas pour arrêter avec ce nouveau système d’opération.

L’interface n’est pas changée, elle reprend essentiellement tout le visuel de Vista tout en étant optimisée. Un peu comme Apple avec Snow Leopard et Leopard. Nous pouvons maintenant créer des diaporamas de fond d’écran, c’est-à-dire qu’ils changeront à des intervalles réguliers. Cette fonction faisait déjà partie du système d’opération d’Apple. La fameuse petite barre latérale mangeuse de mémoire vive apparue sous Vista n’est plus. En fait, nous pouvons dorénavant afficher et déplacer individuellement les gadgets sur le bureau. Ce qui est en soit une bonne nouvelle. Il est bon de rappeler que ces gadgets ont été empruntés au Dashboard d’Apple. Paint et la calculatrice ont été actualisés, mais rien d’extraordinaire. Pour ceux qui doivent inclure des formules mathématiques dans des traitements de texte, Microsoft a inclus un logiciel comme MathType.

Une autre nouveauté est la fonction Play to. À partir du protocole DLNA (Digital Living Network Alliance), l’ordinateur se connecte à votre console de jeu vidéo, votre télévision, votre chaine stéréo ou même un cadre photo numérique pour pouvoir diffuser votre contenu multimédia. Malheureusement, ce protocole est encore à un stade de développement peu avancé, mais il regroupe des géants comme Microsoft, Sony, HP et Samsung.

La plus grosse nouveauté est sans doute la nouvelle barre de tâche. Désormais nommée Superbar, elle est une des plus belles innovations de Windows. Ce qui est drôle, c’est que plusieurs aspects sont signés Apple. Il n’y a plus de barre de lancement qui contient de simples raccourcis pour ouvrir des programmes. Les programmes qui résident dans la Superbar sont réellement les programmes, à la manière du Dock dans Mac OS. Comme mentionné plus haut, Windows 7 reprend le même visuel que Vista, appelé Aero. Pour nous faciliter la vie, Aero Peek, Aero Shake et Aero Snap sont là pour nous. Aero Peek nous permet, au simple survol de notre souris sur l’icône d’un programme dans la barre, d’avoir un aperçu des fenêtres ouvertes dudit programme, ce qui est très pratique. Aero Shake minimise toutes les autres fenêtres lorsqu’on «secoue» celle que l’on veut garder. Ces deux fonctions sont largement inspirées de la fonction Exposé d’Apple. Aero Snap permet, en approchant la fenêtre d’un des côtés ou du haut de l’écran, d’occuper la moitié gauche ou droite de l’écran ou encore de maximiser la fenêtre. Toujours avec la nouvelle Superbar, si l’on clique-droit sur un programme, nous avons droit aux options de ce programme en plus de voir les fichiers récents ouverts avec cette application.

En conclusion, Windows a fait beaucoup de progrès. Windows s’améliore avec ce nouveau système d’opération, alors que Apple a semblé faire du surplace avec le sien. Windows 7 semble très bien, mais je n’échangerai mon Macbook pour rien au monde! Microsoft nous avait laissé un goût plus qu’amer avec Vista, on verra bien si les consommateurs se précipiteront pour se procurer Windows 7.

13 octobre 2009

Cui-cui!

Cette semaine, dans le cadre du dossier spécial sur les réseaux sociaux, je parle de Twitter. Bonne lecture!

Cui-cui!

Au commencement de l’Internet, ce qui était tendance c’était d’avoir son propre site web. Puis, à l’arrivée du Web 2.0, c’était les blogs, ces journaux intimes que tout le monde pouvait consulter. Avec le développement des technologies du Web 2.0 sont arrivés les réseaux sociaux. Le plus connu, Facebook, a chamboulé nos pratiques Internet. Enfin, le petit dernier, Twitter, est arrivé sans trop faire de bruit, mais prend de plus en plus de place sur la toile. Sa marque de commerce est sa simplicité : un court message de maximum 140 caractères. Pas d’extravagances comme son rival Facebook.

Twitter est né avec une idée de départ : communiquer sur Internet un peu à la manière des messages textes. D’où l’idée du maximum de 140 caractères. Twitter est aussi disponible sur les téléphones cellulaires, autre trace de son idée de départ. Certains disent que Twitter est un réseau social, d’autres disent que c’est un site de microblogging. Personnellement, je dirais que c’est un mélange des deux puisque on construit avec le temps une liste de personnes que l’on suit et qui nous suivent.

Comment ça fonctionne?

Il faut d’abord se créer gratuitement un compte. Ensuite, eh bien, on tweet! On peut « tweeter » sur n’importe quoi. Au tout début, Twitter était destiné à n’être qu’un ramassis de tweets sur les simples actions de tous les jours comme : « Mange une pomme », « Parti aux toilettes » et « Je dors ».

À force d’utiliser Twitter, des gens se sont rendus compte que chacun était récepteur et émetteur peu importe si nous sommes un étudiant ou un représentant d’une grande compagnie ou même un journaliste. C’est ainsi que ce site est rendu comme on le connaît : une plateforme d’échange d’informations. Des compagnies, des sites, des personnes créent des comptes pour pouvoir informer les autres d’événements, de nouvelles ou de trouvailles.

Cependant, n’allez pas croire qu’il n’y a plus de tweets vides d’informations pertinentes. Selon une étude sur Twitter, ils en représentent un peu plus du tiers. Environ d’un autre tiers représente des échanges entre les personnes. La partie qui reste est séparée plus ou moins équitablement entre les transferts d’informations (« retweets »), l’auto-promotion, du spam et les nouvelles proprement dites.

D’où peut-on tweeter?

Comme mentionné plus haut, on peut accéder au service Twitter à partir de son téléphone cellulaire. On a juste à aller dans les préférences sur le site et on ajoute notre numéro de téléphone. Selon mon expérience ça ne fonctionne pas tout le temps, voire jamais.

La plupart des téléphones intelligents comme les BlackBerry et les iPhone de ce monde ont accès à des logiciels pour créer une passerelle vers leur compte. Ce moyen de tweeter est sûrement le meilleur puisque c’est celui qui convient le mieux à la philosophie de ce service.

Évidemment, on peut utiliser Twitter à partie de notre ordinateur. Nous pouvons nous rendre sur le site même ou utiliser encore une fois un logiciel qui se branche sur le compte. C’est la solution la plus simple et la plus facile pour les moins technos qui veulent tweeter.

Peut-on faire autre chose sur Twitter?

La réponse est simple : non. Il n’y a pas de jeux. L’interface est peu modifiable. Notre profil est très bref. C’est plus sérieux que Facebook. Cependant, on peut quand même agrémenter nos tweets de lien soit vers des photos ou des sites Internet. Cela est possible grâce à des services comme Twitpic pour les photos et Bit.ly pour les liens. Pour les photos, il s’agit de déposer la photo sur un serveur et de tout simplement transmettre le lien par Twitter. Pour les liens, les services ne font que raccourcir l’adresse internet, étant donné la limite de 140 caractères.

Si vous voulez faire partie du réseau social qui connaît la plus grande croissance présentement, venez faire un tour sur Twitter.!

17 septembre 2009

Jasons Techno!

Bonjour tout le monde!
Voici mon premier article techno sur Snow Leopard, le nouveau système d'opération de Mac, et sur les nouveaux ipods! Bonne lecture!

Un nouveau minou…

Bonjour tout le monde! Ceux qui lisaient l’Intercom l’année passée remarqueront que j’ai changé de chronique. Effectivement, j’ai passé du monde musical au monde technologique! Ayant moi-même un merveilleux MacBook blanc et le programme de portable obligeant les portables d’Apple, je couvrirai davantage l’univers Mac que celui de Windows. Pour mon premier article, il sera question du nouveau système d’opération d’Apple et de ses nouveaux iPods.


Mac OS X 10.6 Snow Leopard

Ce nouveau système d’exploitation suit le très célèbre Leopard. Intégrant plus de 300 améliorations, Leopard a conquis tous les adeptes de la marque à la pomme dès sa sortie. Pour ce qui est de Snow Leopard, c’est différent. Comme son nom l’indique, c’est Leopard avec un petit quelque chose de plus. C’est une des raisons que la mise à jour de Leopard à Snow (pour les intimes) est aussi peu chère.

Il apporte peu de nouvelles choses à se mettre sous la souris. Ce qu’il y a de nouveau est invisible à l’œil, mais votre Mac aimera. D’abord, spécifions que votre machine se doit d’Avoir un processeur Intel pour pouvoir installer le léopard des neiges. C’est que la grosse nouveauté est l’exploitation maximale des processeurs à multiples cœurs, ce qui exclut complètement les anciens processeurs PowerPC. De plus, les ingénieurs d’Apple ont complètement réécrit tout le système pour le rendre plus petit (il redonne sept giga-octets de plus à votre disque dur), plus rapide, plus… tout. Il vient donner du « pep » à votre ordinateur. Même l’ouverture et la fermeture de votre ordinateur se fait jusqu’à deux fois plus vite.


Il y a bien sûr quelques retouches ici et là au niveau visuel qui vient rehausser le côté graphique du système. La navigation dans les Piles, nouveauté de Leopard, a été améliorée. Avant, elle se fermait aussitôt qu’on cliquait sur un dossier, maintenant on peut aller dans les sous-dossiers et se promener à notre guise dans la petite fenêtre.


Les copies de sauvegarde automatisées grâce au logiciel Time Machine, autre nouveauté du temps de Leopard, sont maintenant plus rapides. Quicktime a changé d’interface et nous pouvons maintenant enregistré des vidéos à partir de la caméra et faire un léger montage. Safari, le navigateur web, a bénéficié de quelques petites mises à jour devenant plus sécuritaire, plus rapide, moins gourmand en mémoire vive… Bref le mot d’ordre pour ce nouveau Leopard a vraiment été la rapidité.


De la musique de toutes les couleurs

C’est le 9 septembre dernier qu’Apple nous a présenté sa nouvelle gamme de lecteurs MP3. En plus des iPods, iTunes a eu le droit à une nouvelle version améliorée. Voici un bref survol des nouveautés.

Le modèle Shuffle est maintenant disponible en modèle deux giga-octets ou quatre giga-octets. Nous avons même le choix de la couleur dorénavant : noir, argent, rose, vert et bleu. Il y a même une édition spéciale en acier inoxydable. Ce iPod continue de se fixer grâce à une pince à nos vêtements et de parler en nous disant l’artiste et la chanson en cours de lecture.

Le modèle Nano a sûrement bénéficié des modifications les plus surprenantes. Radio FM, caméra vidéo, micro, haut-parleur intégré sont les grandes nouveautés. Toujours disponible en format 8 ou 16 giga-octets et dans un grand choix de couleurs, ce nouveau iPod nano au prix révisé à la baisse risque de briser des cœurs!

Le iPod Touch a, personnellement, complètement été laissé de côté en n’ayant que des améliorations matérielles des versions plus chères.

Pour finir, le iPod classic résiste toujours à l’ère du temps en ayant une capacité augmentée à 160 giga-octets tout en gardant le même prix.

Apple a vraiment le vent dans les voiles et le futur semble toujours aussi prometteur pour la compagnie informatique à la pomme!

04 septembre 2009

Le retour!

Bonjour tout le monde!

Je sais que dans le billet précédent, je vous avais dit que je n'écrirai plus dans l'Intercom Magazine. Il n'y a que les imbéciles qui changent d'idées! Eh oui, je vais reprendre ma plume, mais ce sera peut-être dans une nouvelle chronique! Je traiterai des actualités technologiques sûrement. Reste à voir si je garderai mon poste de critique musical. J'ai prévu le coup, je me suis donc trouvé des idées de textes pour les deux articles!

Dire que je ne voulais plus écrire...

Julien

05 avril 2009

Dernière critique!

Bonjour chers lecteurs,

Je vous laisse ma dernière critique. La dernière critique de cette année scolaire, mais je crois bien que ce sera aussi la dernière tout court. Voyez- vous, je veux me diriger dans la pub. Je ne veux pas dénigrer le métier de journalisme, mais il serait peut-être temps pour moi d'arrêter d'écrire dans le journal étudiant et me trouver des projets pour mettre à profit ma future carrière de publicitaire ou bien juste pour mieux travailler dans notre future compagnie, à mon ami graphiste et à moi. De plus, écrire mes critiques était rendu une corvée, une tâche ardue ou plutôt que je faisais à la dernière minute. Peut-être serez-vous attristé par cette nouvelle, mais consolez-vous : je ne vais pas lâcher ce blog poussiéreux. Quitte à vous écrire de petits messages sur mes nouveaux disques. Depuis peu, si vous ne le saviez pas, je suis rendu sur Twitter. Donc, créez vous un compte et rechercher un certain julienmarotte.

Voici donc ma dernière critique sur les plus récents albums de MSTRKRFT et Metric!

Ô Canada!

N’inquiétez-vous pas, je n’ai pas troqué ma critique de disque pour vous parler de fédéralisme. C’est juste que deux groupes que j’aime beaucoup ont sorti leurs nouveaux albums. Et cela adonne que ces deux groupes sont canadiens. Je parle ici de MSTRKRFT (prononcé « masterkraft ») qui nous offre leur deuxième album, Fist of God, et de Metric, qui eux, nous livre leur quatrième album, Fantasies.

Commencons par MSTRKRFT. Après un excellent premier album qui m’avait beaucoup surpris et beaucoup de remix plus tard, ce duo ontarien basé à Toronto nous arrive avec un nouvel album. Cette fois-ci, étant beaucoup plus connus qu’au moment de leur premier album, ils ont eu droits à des collaborateurs! D’accord, je n’en connais aucun, mais c’est déjà mieux que rien de tout. Cela permet tout de même d’avoir un peu plus de « vraies » paroles sur cet album, contrairement à l’autre qui était surtout de l’échantillonage pour ce qui était de la voix.
L’album présente une certaine homogénéité, un style MSTRKRFT. Un peu à la manière du duo français Justice, nos deux canadiens aiment bien la musique électronique qui fait danser. De plus, leur deuxième opus n’a aucune coupure entre les chansons, comme si nous étions à leur spectacle. C’est très bien comme résultat et la transition se fait bien, sans être trop abrupte ni trop longue. Évidemment, c’est de l’électro, donc ne vous surprenez pas si vous trouvez que la musique est quelque peu répétitive.

Je ne semble peut-être pas donner l’impression que j’ai aimé l’album, mais au contraire, je le trouve très bon! Même s’il est un peu court comme album. Leur style a évolué un peu, comparativement au premier album alors qu’ils semblaient se chercher. Un album que je recommande à tous ceux qui la musique électro dans le style de Justice et aux amateurs de boîtes de nuit!

Maintenant, passons à Metric. Plusieurs, comme moi, les ont découverts avec l’album Live it Out, un album très électro, qui n’a rien à voir avec MSTRKRFT. Mais pour leur plus récent album, leur son contient contient beaucoup plus de guitare, tout en gardant leur petite touche de synthétiseur qui ne déplait pas du tout.

Évidemment, dès la première écoute d’une chanson, nous n’avons aucun doute : c’est bien Metric. Même en changeant un peu leur son, nous reconnaisons les claviers et la merveilleuse voix de la chanteuse. Un voix douce et mélodique qui nous entraîne dans un album rythmé d‘une bonne longueur. Aucune chanson ne se ressemble réellement, si ce n’est du style du groupe qui est propre à eux.

Évidemment, nous avons tous des coups de cœurs. Pour ma part, j’aime bien Help I’m Alive, Gold Guns Girls et Gimme Sympathy. Ce que j’aime surtout de ces chansons, c’est qu’elles prennent le style de Metric en le poussant plus loin.

Je conseille cet album si vous aimez les bons albums rock-électro mélodiques qui ressemble à… Metric. Seulement eux sont capable de faire un album aussi bon!

Si je peux vous donner des cues pour cet été, allez voir sur Internet sur le nouveau groupe de Jack White, The Dead Weather, et allez télécharger gratuitement le nouvel extrait de Wolfmother sur leur site web. C’était ma dernière chronique de la session. J’espère vous avoir donner le goût de découvrir de nouveaux groupes et de vous remplir les oreilles de bonne musique, peu importe le style.

À la prochaine!

Julien

07 mars 2009

Spécial Malajube!

Bonjour chers lecteurs
Je sais que la parution de mes critiques se fait plus rare, c'est parce que l'INTERCOM est un magazine qui parait aux 3 semaines... Mais je m'efforce pour vous pondre de meilleures critiques! Voici d'ailleurs ma petite dernière, celle sur le "nouvel" album de Malajube et de leur show au Théâtre Petit Champlain du 20 février (voyez comment je suis obsolète!).
Bonne lecture!

Un labyrinthe où il fait bon s’y perdre

Même si le nouvel album de Malajube n’est plus une nouveauté en soi, je crois qu’il est quand même pertinent de vous en parler. Après deux albums très populaires et plusieurs spectacles à travers le Québec, le Canada, les Etats-Unis et l’Europe, le quatuor de Sorel a sorti leur troisième album le 10 février dernier. J’ai même assisté à leur spectacle lorsqu’ils étaient de passage au Théâtre Petit Champlain le 20 février. Voici donc ce que je pense de leur nouveau matériel et de leur nouveau spectacle.

L’album
À la première écoute, le son est différent. L’atmosphère est moins éclatée et beaucoup plus calme que sur les autres albums. Certains vont qualifier leur musique d’expérimentale, mais il ne faut pas se leurrer, il s’agit simplement du groupe à leur meilleur. Puisqu’il s’agit bien, selon moi, leur meilleur album en carrière et sûrement le meilleur album de musique québécoise de 2009!

Les claviers et la guitare de Julien Mineau sont bien présents. Ce qui fait défaut, c’est la voix. Elle est effacée et nous ne comprenons pas toujours bien les paroles, du vrai Malajube. Je serais porté à croire qu’après autant de shows, ils auraient voulu mettre le même effet qu’en spectacle, c’est-à-dire une musique omniprésente et des paroles qu’on a peine à comprendre.

Parlant de paroles, celles-ci sont plus sombres que sur leurs deux premiers albums. Julien Mineau restant, une fois de plus, dans la thématique des maladies. La mort est guette à chaque chanson. Dans la pièce Porté Disparu, on parle d’amnésie ou de schizophrénie. Dans Les Collemboles, on parle d’un enterrement. Dans Hérésie, il s’agit de suicide et dans Tout-Puissant, du cancer.

Bref, un très bon album signé Malajube qui s’adresse à leurs fans irréductibles! Pour ceux qui ont seulement accroché sur Montréal -40°C, je ne vous le conseille pas tellement.

Le spectacle
Chanceux que je suis, j’ai pu assister à leur spectacle au Théâtre Petit Champlain le 20 février dernier. Le groupe montréalais For Those About to Love assurait la première partie de cette soirée prometteuse. Franchement, ils ne m’ont pas déçu du tout. Un groupe de multi-instrumentalistes, c’est toujours impressionnant à voir. Leur musique me rappellait Dumas et The Stills. C’était rock, c’était planant, c’était bon. Je vous invite à aller faire un tour sur leur page MySpace.

Lorsque Malajube est arrivé sur scène, ils ont été accueillis très chaleureusement par la foule comme s’ils venaient de finir leur show. Ils ont commencé en nous livrant les deux premiers extraits de l’album, c’est-à-dire Ursuline et Porté Disparu. C’était bien de voir que déjà en début de tournée, ils semblaient être si d’aplomb sur scène. Aucune mauvaise note, aucune hésitation n’est venue troubler leur prestation. Après ces deux pièces, ils ont ensuite joué le reste de leur discographie à quelques exceptions près. C’était merveilleux pour un fan comme moi!

Ce qui était beau à voir, c’était aussi la foule qui connaissait déjà les paroles de toutes les chansons du nouvel album, et ce, même si leur spectacle n’était que dix jours après la sortie de leur nouvel album.

Même après avoir joué leur dernière chanson, la foule en redemandait encore. Comme il fallait s’y attendre, Malajube est retourné sur scène pour jouer quelques autres chansons. Ensuite, comme plusieurs autres personnes, je me suis dit que c’était la fin et me suis dirigé vers la sortie. De la ligne d’attente, j’entendais les gens qui en demandaient encore. Je me disais que le show avait été exceptionnel, mais que, justement, toute bonne chose a une fin. Eh bien, je m’étais trompé! Les gars de Malajube sont retournés sur la scène en disant que c’était leur VRAIE dernière et qu’ils étaient très content eux aussi de leur soirée. C’est ainsi qu’ils ont joué Hérésie, une très bonne chanson de leur album Labyrinthes. Quelle soirée!

À la prochaine!
Julien

03 février 2009

Première critique de la session d'hiver!

Bonjours lecteurs chéris!
Je commence la session en grand : 3 critiques! Les voici tout de suite.

Quoi mettre dans ses oreilles?
par Julien Marotte

Rebonjour tout le monde! J’espère que vous avez eu beaucoup de plaisir pendant les vacances de Noël et que vous avez gâté vos oreilles! Maintenant la session est recommencée et il se retrousser les manches! Avec cette nouvelle mouture de l’INTERCOM, qui j’espère vous plaira, ma chronique musicale a été quelque peu retouchée. Je vous livrerai maintenant deux critiques d’albums, lorsque ce ne sera pas trois, pour mieux savoir «quoi mettre dans ses oreilles». Voici sans plus tarder mes trois critiques pour ce premier numéro de la session d’hiver!

Un album pas bouchonné du tout!
Permettez-moi de vous présenter un groupe de musique qui vient à peine de sortir son premier album et qui vient de mon coin de pays : Terrebonne. Voici les Tirebouchons et leur album Trop bon pour la radio!
L’album est construit autour d’une mise en scène où un certain animateur vedette d’une radio commerciale présente le «comble de la médiocrité de ce qui peut se faire en musique émergente au Québec».
Musicalement, l’album sonne très bien. Cela ressemble par bouts aux Cowboys Fringants et aux Trois Accords. Les guitares sont omniprésentes, ce qui est plutôt normal puisqu’ils sont trois guitaristes, mais cela donne place à de beaux arrangements. Les voix, ils ont deux chanteurs, sont agréablement réussies puisque l’album aurait pu tourné vite en album plus garage avec un son plus sale. Ils ont soigné la présentation et cela fait du bien de voir un jeune groupe avec ce soucis des choses bien faites.
Les paroles sont vraiment bonnes. En plus d’être drôles, elles sont bien pensées et laissent parfois voir des réalités parfois moins heureuses. L’absurde est souvent utilisé, ce qui ajoute à leur style unique. Les mises en scène sont drôles et bien pensées.
Mes coups de coeur sont la chanson Ghislain, qui nous montre qu’on accorde trop d’importance à des choses futiles, la chanson Le temps d’une toune, pour son rythme reggae et la pièce Tirelire humaine, pour ses jeux de mots sur le thème de l’argent. Ce qui n’empêche pas que toutes les autres chansons sont excellentes et aucune ne sont de trop.
Somme toute, les Tirebouchons nous ont donné un très bon premier album et j’attends impatiemment pour la suite. Si vous voulez en juger par vous-même, vous pouvez aller voir leur page MySpace (cherchez «Les Tirebouchons» sur Google, vous allez trouver!), vous pouvez aussi aller acheter leur album au Musigo de Beauport ou si vous êtes vraiment chanceux, allez les voir en spectacle!

Une soirée avec Franz Ferdinand
Quatre ans après l’album «moyen» You Could Have It So Much Better, le quatuor écossais nous revient avec un album attendu et... différent.
Ils ont actualisé leur son rétro de leurs albums précédents en y intégrant des sons électroniques, comme sur la chanson Lucid Dreams. C’est rafraîchissant puisque leur style commençait à tourner en rond et cette petite touche de nouveauté ravive l’intérêt pour le groupe. Point positif : on réussit tout de même à reconnaître le style «Franz Ferdinand».
L’album est vraiment bon. Les chansons sont accrocheuses et leur accent toujours aussi écossais. Cela reste du Franz Ferdinand, donc pour ceux qui aiment un moins, je ne le vous conseille pas. Pour les autres, je vous le conseille!

Enchanté de faire votre connaissance, Misteur Valaire
Ils faisaient partie des groupes présents au Show de la Rentrée de l’Université Laval. j’avais déjà entendu leur nom sans avoir écouté leur musique, mais leur nom quelque peu bizarre me gardait à distance.
Je vais donc au show pour aller voir Gatineau, mais à la place, à cause du retard, c’est Misteur Valaire qui monte sur scène. Sur le coup, je reste là pour entendre ce qu’ils font comme musique. Wow! Une musique électronique jazzée avec de vrais instruments, cela à piquer ma curiosité. Le lendemain, j’ai été télécharger LÉGALEMENT leur album Friterday Night sur leur site internet. Après la première écoute, j’étais déjà sous le charme. Ceux qui ont attirés mon attention sont SP 4Lovers et les deux parties de Shaving.
Pour ceux qui aiment St-Germain, Champion qui aurait échangé ses guitares pour des cuivres, la nouveauté et les groupes émergents, cet album vous attend!

C'est tout pour aujourd'hui, à la prochaine!

Julien

24 janvier 2009

Session occupée à l'horizon!

Bonjour chers lecteurs en furie!
Je m'excuse de vous avoir abandonné pendant le temps des fêtes, mais disons que j'ai eu quelques déboires avec mon portable...

Cette session, beaucoup de lectures et de travaux, mais bon je m'y attendais je suis quand même à l'université. Je ne dois pas chômer.

L'INTERCOM, le journal pour lequel j'écris, va faire peau neuve pour devenir un magazine et paraître aux 3 semaines pour ainsi avoir plus d'articles, revoir la maquette et nous libérer du carcan que le terme "journal" nous imposait. Parce qu'en publiant aux 2 semaines, c'était difficile de rester dans l'actualité.

La bonne nouvelle : des critiques musicales plus étoffées. Je vais en faire un minimum de 2 par parutions et pour le premier numéro je vais parler de l'album Trop bon pour la radio des Tirebouchons, un groupe de Terrebonne composé de plusieurs amis du CÉGEP, Tonight : Franz Ferdinand de Franz Ferdinand, leur 3e album très attendu et Friterday Night de Misteur Valaire, un groupe que j'ai découvert au Show de la Rentrée à l'Université Laval. Donc j'ai beaucoup de pain sur la planche pour ce numéro! Je sais déjà que je vais parler de Labyrinthes de Malajube, l'album québécois le plus attendu de l'année.

Je vous souhaite de la chaleur, humaine ou météorologique, en cette période de grand froid!
Julien