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29 octobre 2008

Une autre critique musicale pour vous! Bande de chanceux!

Bonjour tout le monde!

je sais que je ne vous écris pas beaucoup sur moi, mais c'est que ces temps-ci, je suis très occupé. Je travaille, je fais des lectures, des travaux, je dors! Je n'arrête pas une seconde!

De plus, étant donné que je commence à être vraiment tanné de MacPek, je me cherche une autre job. J'ai rempli le questionnaire de Futureshop l'autre soir et le lendemain j'avais un appel me demandant mes disponibilité pour une entrevue! En espérant que j'aille le poste!

Vous l'attendiez tous avec impatience, voici ma critique musicale sur l'album Le volume du vent de Karkwa.

Karkwa a le vent dans les voiles!

Formé en 1998 à l’occasion du concours Cégeps en spectacle, ce quintet montréalais atteint la finale des Francouvertes en 2001. Impressionnant pour un groupe encore jeune. Il sort par la suite les albums Le pensionnat des établis en 2003, Les tremblements s’immobilisent en 2005 et le 1er avril 2008, l’album Le volume du vent.

Hein? Un album datant d’avril passé considéré comme une nouveauté? Eh bien, ce n’est pas tant l’album que le groupe qui fait la une ces derniers temps. Lors de l’Autre gala de l’ADISQ, Karkwa a raflé les deux prix où il était en nomination c’est-à-dire «album de l’année» et «vidéoclip de l’année» pour la pièce Échapper au sort. Pour le Gala dans sa version télévisée, Karkwa est en nomination pour l’«auteur ou compositeur de l’année» et pour le «groupe de l’année». Souhaitons leur bonne chance! Rappelons qu’ils avaient gagné le Félix de l’«auteur ou compositeur de l’année» et du «réalisateur de l’année» il y a deux ans. Plus récemment, la SOCAN a décerné le troisième prix annuel de la chanson ÉCHO à Karkwa pour leur chanson Oublie pas.

La première chanson sur un disque est cruciale, c’est bien connu. C’est sûrement pour cela que le groupe commence par la chanson Le compteur qui est bien punché et qui résume, à mon humble avis, l’esprit du disque. Avec cette chanson, le groupe s’impose déjà comme étant un grand groupe. Une chanson avec une bonne mélodie, de belles voix et des arrangements superbes comme c’est le cas sur le reste de l’album, on se rend compte que nous avons entre les mains un disque très inspiré et très inspirant. Mes autres chansons coup de cœur sont Oublie pas, Échapper au sort et La Façade.

En écoutant le reste du disque, on réalise que le son, l’ambiance est la même du début à la fin, sans que ce soit redondant. Ce qui est très bien puisque cela crée un album qui se «tient» bien ensemble. Cette ambiance tient réellement du titre Le volume du vent. Le son est très aérien. Les voix sont vaporeuses et les instruments presque «volatiles». Un bon exemple, écoutez la pièce Le Frimas. Vous comprendrez ce que je veux dire.

Depuis quelques années, comme une tendance, le piano et ses équivalents électroniques reviennent à la mode et le Québec n’y échappe pas! Même les Vulgaires Machins ont intégré cet instrument dans leur dernier album, mais ceci est une autre histoire! Le piano est à l’honneur dans l’album de Karkwa, sûrement puisque le compositeur de la plupart des chansons est le pianiste. Même si le piano est à l’honneur, les autres instruments ne sont pas laissés de côté pour autant. Ils agissent plutôt pour créer quelque chose de plus grand que leur simple addition. Même la voix, souvent discrète, est très réussie. Les chansons ne sont d’ailleurs ni trop longues, ni trop courtes, on ne s’éternise pas. Bien sûr, il y a des bouts instrumentaux, mais ils sont toujours justifiés et ont leur place sur l’album.

Mes premiers contacts avec ce groupe n’avaient pas été très concluants, mais après les avoir vu au spectacle de clôture des dernières Francofolies (en passant le spectacle était hallucinant, mais Malajube était meilleur) et être tombé sous le charme de Oublie pas grâce à la chanson gratuite de la semaine sur iTunes, Karkwa commençait à m’intriguer sérieusement. D’ailleurs en spectacle, ils sont très impressionnants car se sont tous de très bons musiciens et la foule était très réceptive. Avec leurs nouveaux Félix et ceux qui vont probablement gagner, il ne m’en fallait pas plus pour acheter l’album et être abasourdi par ce groupe montréalais fort prometteur, car selon moi, le meilleur reste encore à venir…

À la prochaine!
Julien

15 octobre 2008

Et de trois!

Bonjour tout le monde!

je le savais que vous vous demandiez quand elle arriverait... et la voici! Ma troisième critique : Perfect Symmetry de Keane.

Un changement réussi

Lorsque Keane a sorti son premier album, Hopes and Fears, c’était durant le gros hype de l’album A Rush of Blood to the Head de Coldplay qui a fait revivre, en quelques sortes, le Brit Pop. Par la suite, le trio anglais a sorti Under the Iron Sea, album quelque peu différent du premier, car plus électronique. Le groupe s’est surtout démarqué en n’utilisant aucune guitare et en jouant sur les sons que l’on peut produire avec des pianos, des claviers et des synthétiseurs.

Cependant, pour leur troisième album, ils ont décidé d’intégrer la guitare dans leurs chansons, sans qu’elle ne prenne toute la place, le piano étant leur marque de commerce. Ils ont aussi choisi de faire évoluer leur son vers une sonorité plus pop et avec davantage de synthétiseurs sur Perfect Symmetry.

L’album commence fort avec Spiralling, une chanson qui contraste avec tout ce qu’ils ont fait par le passé et qui affirme leur nouvelle orientation musicale. Les synthétiseurs sont du refrain font pensés à une vieille chanson pop des années ’80. Très bonne chanson rythmée, si vous aimez, je vous conseille d’aller vous procurer l’album. Évidemment, des chansons comme Perfect Symmetry et Love is the End comportent des éléments du nouveau son tout en gardant la formule gagnante des premiers albums.

L’écoute de l’album se fait très bien. Les chansons sont différentes les unes des autres, contrairement à ce qu’il se fait sur certains albums de d’autres groupes, mais gardent une certaine homogénéité qui permet de garder le fil. Certains vont sûrement reprocher la courte durée de l’album, 11 pistes et 51 minutes, mais je préfère qu’un album soit court et bien monté, qu’un album où l’on a l’impression d’étirer la sauce sur 17 chansons.

Même s’ils ont un nouveau son qui détonne des albums précédents, la voix impressionnante du chanteur Tom Chaplin est toujours au rendez-vous. À mon avis, c’est une des plus belles voix masculine des dernières années. Il est capable d’aller chercher des notes assez hautes, tout en gardant une voix cristalline. L’écouter, c’est comprendre.

Merci aussi au talent de Tim Rice-Oxley, compositeur du groupe, pour nous avoir concocté un autre album d’une qualité indiscutable. Les arrangements musicaux s’harmonisant très bien à la voix de Chaplin. Sa manière de composer et de jouer du piano me surprendra toujours. Parfois, nous nous demandons même si c’est réellement un clavier qui peut jouer ça!

Perfect Symmetry est un album Brit pop axé sur le piano et toutes ses possibilités. Des chansons accrocheuses, bien chantées, bien composées et bien jouées par un trio de gars talentueux d’une petite ville du East Sussex. Si vous aimiez déjà ce groupe, ne vous gênez pas d’acheter l’album. Si vous ne connaissez pas encore, mais que vous aimez de la bonne musique tantôt rythmée, tantôt douce, principalement axée sur le piano et sur une belle voix, je vous recommande fortement cet album.

J'espère que vous avez aimé... Si jamais vous avez des suggestions de critique musicale de disque récent, pas plus de 2 semaines, faites-moi signe! J'aimerais bien diversifier mes critiques le plus possible.

Julien, qui vous aime de sa résidence à Québec

06 octobre 2008

Des petites nouvelles de moi!

Bonjour tout le monde!

Je m'ennuyais de vous, donc je pense que vous vous ennuyiez de moi... Suis-je dans le mille?

Dans mon coin du Québec, tout va bien! La «routine» si on peut dire, s'est installée... Lavage un jour, épicerie un autre, bière un soir, travaux l'autre soir... J'ai pogné le beat!

Mes parents sont venu me voir samedi dernier et j'étais très content! Ça a fait que j'ai encore plus hâte de revenir à Terrebonne pendant la fin de semaine de l'action de grâce pour revoir tout mon monde! D'ailleurs, pour ceux que ça intéresse, je vais être au St-Patrick samedi soir!

Pour l'instant, c'est tout! Je devrai mettre une prochaine critique bientôt sur le nouvel album de Mes Aïeux : La ligne orange! À moins que je parle du nouvel album de Rise Against... on verra ça!

Allez, à plus!

Julien

01 octobre 2008

Les Cowboys décevants

Les Cowboys Fringants ont connu le succès à leur quatrième album, Break Syndical. Cet album les avait propulsé hors de l’anonymat de Repentigny. Ensuite est venu La Grand’ Messe, album encore plus engagé. Leur dernier opus, L’Expédition, très attendu par la critique et surtout des fans, est maintenant disponible chez tous les bons disquaires.

Après la sortie de La Grand’ Messe, certains ont peut-être trouvé que nos cowboys étaient trop engagé ou plutôt s’engageaient dans trop de cause. Je peux comprendre que c’est bien d’être actif socialement, de soutenir des causes, mais rendu à un certain point, trop c’est trop. Donc, dans cet album, ils ont donc délaissé les différentes causes abordées dans leur dernier album pour porter un discours beaucoup plus social. Cela rend les textes moins lourds, mais les cowboys ne sont plus aussi fringants que dans leur jeune temps. L’âge? Peut-être.

Pour les connaisseurs, le batteur ne fait plus partie de ce groupe. Pour des raisons personnelles, il a décidé de quitter le cheval (ce sont des cowboys après tout!) et les autres membres ont choisi de ne pas le remplacer pour laisser le groupe intact. Malheureusement, le son en est affecté. La batterie est moins présente pour laisser toute la place à la guitare de Pauzé et aux multiples instruments de Marie-Annick. Aussi, Karl chante avec moins de conviction et de manière plus sage. Par bout, on croirait qu’il ne croit pas ce qu’il chante, un peu comme s’il s’en foutait. C’est dommage, pas qu’il est un chanteur à tout cassé, mais je m’ennuie de la période de l’album vert.

Tous ces éléments font que je n’ai accroché sur aucune chanson, à part peut-être La Catherine puisqu’elle me rappelle leur belle époque. Dommage pour eux. C’est sûr que si vous êtes un fan irréductible, vous risquez d’aimer. Pour moi, «la mayonnaise prend pas» comme me disait un de mes anciens professeurs.